VALEURS ET PRINCIPES D'INTERVENTION

Au sein de Kainotomía, nous sommes convaincus que les changements ne sont véritablement acceptés et opérés par les individus que lorsque chacun en comprend les enjeux et participe activement à leur construction et à leur mise en œuvre. C‘est pourquoi nous privilégions les démarches partagées et inclusives dans chacune de nos missions d’observation et de développement social.

Cette pédagogie d’intervention et le travail que nous menons avec les équipes de terrain contribuent ainsi à favoriser la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Notre démarche se traduit par :

La participation citoyenne.

 

Notre équipe est particulièrement attachée au principe « une personne, une voix ». Nous valorisons les spécificités de chacun et l’échange entre les acteurs. Les valeurs de solidarité et de démocratie sont inscrites dans notre charte de déontologie.

Sur le terrain, ces valeurs se traduisent par la participation, la responsabilisation et l’interconnaissance entre les acteurs, la création d’espaces d’échange, l’amélioration des conditions d’existence des individus. 

Des démarches collaboratives au service de l'intelligence collective.

Au cours de nos interventions, nous animons des groupes d’intelligence collective basés sur des techniques de pédagogie active qui ont toutes en commun la volonté de rendre le participant acteur de la démarche.

Nous mobilisons les professionnels de terrain, les bénévoles, les habitants-usagers, les élus, les partenaires institutionnels. Ces groupes sont amenés à construire une connaissance fine du territoire, des populations et de leurs besoins, avec l’aide des données que nous collectons et en interaction. 

Nous mobilisons des processus de travail créatif qui vise à faciliter le dialogue constructif, le partage de connaissances et d’idées, pour créer un réseau d’échange et d’action. Les différents temps de rencontre que nous animons amènent les participants à s’exprimer. Ils redonnent place à la singularité de chacun. Il font émerger les différences de points de vue que nous envisageons non comme une faiblesse mais comme une force motrice permettant de faire évoluer les services à la population.

Nos méthodes permettent :
Elles favorisent ainsi :

Une expertise en sciences humaines et sociales.

Formés en sciences humaines et sociales, nous mobilisons notre expertise sociologique afin d’élaborer notre grille de lecture, co-construire des solutions et les intégrer dans un cadre d’analyse pertinent et cohérent.

Notre cadre théorique s’attache à la compréhension des échanges et interactions. Selon George Mead, l’interactionnisme symbolique vise à mieux comprendre les problématiques étudiées en s’intéressant au sens que les acteurs de terrain donnent à leurs actions.

Pour observer cela, nous mettons en place des outils facilitant l’échange entre les acteurs. Par ce biais nous observons des réalités sociales invisibles ou mal comprises. La compréhension des interactions entre les différents acteurs permet de travailler à la cohésion au sein du territoire et à la construction de solutions innovantes et pertinentes.

Suivant les théories interactionnistes, nous nous appuyons donc sur la conception de Joëlle Zask qui décrit la participation comme la combinaison de trois moments concernant le rapport de l’individu au groupe :

Une telle perspective déplace l’angle d’analyse de l’individu vers un ensemble complexe d’activités sociales. Ainsi, le bénévole, le professionnel ou le citoyen sont perçus comme acteurs et parties prenantes de nos interventions. Ceux qui font vivre une organisation en sont les véritables experts et  aucune intervention ne saurait être pertinente sans leur participation. Cette distinction permet de dépasser l’idée d’un individu en réaction à des forces extérieures pour l’envisager plutôt comme acteur, capable d’actions envers les choses.

En mobilisant ces travaux, l’équipe de Kainotomía s’efforce de favoriser l’émergence d’un cercle vertueux qui vient enrichir successivement et réciproquement l’individu et le groupe.

Quelques références bibliographiques.

  • Anselm Strauss ( La dynamique sociale et la négociation de l’ordre sociale).
  • Michel Crozier et Erhard Freidberg (Analyse stratégique et sociologie des organisations).
  • George Mead (Ethnologie sociale et mise en action des individus).
  • Herbert Blumer (Fabrication de consensus – ou de sens commun).
  • Howard Becker (Sociologie de l’interactionnisme symbolique et observation participante).
  • Michel Grangeat (L’apprentissage par le groupe).
  • Paolo Freire (Pédagogie de l’autonomie et conscientisation).
  • Erving Goffman ( La présentation de soi et la mise en scène de la vie quotidienne).
  • Joëlle Zask (Les formes démocratiques de la participation).